Décrite dans le chapitre 25 du livre des morts, la cérémonie de pesée de l'âme est un rite essentiel pour le passage deu défunt vers l'au-delà. |
Son iconographie a nourri de nombreuses scènes de tombeaux, mias c'est sur les papyrus qu'elle appataît la plus complète. |
Le manuscirt présenté ci-dessous se lit de droite à gauche. |
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Le defunt, en robe blanche, se présente devant un tribunal présidé par Osiris qui décidera s'il est digne d'entrer dans le monde divin. |
Il est conduit par Anubis, le dieu à tête de chacal, patron des embaumeurs qui, depuis les Textes des pyramides, est celui qui prends soin des morts. |
Le coeur du défunt - siège de sa conscience, de ses pensées, et de sa mémoire - est déposé sur le plaiteau d'une balance, tandis que sur l'autre se trouve un plume d'autruche symbolisant Maât, déesse de la vérité et de la Justice. |
Si le coeur pèse autant que le plume, le mort a vécu selon les règles de la morale et peut accéder à la vie éternelle. |
S'il pèse plus lourd, il a vécu dans le mal ; il est avalé par la "grande dévoreuse", un monstre qui se trouve à proximité de la balance, et condamné à l'annihilation. |
Le défunt est ensuite mené près d' Osiris par Horus et Thot, le dieu à tête d'ibis, inventeur de l'écritures sacrée qui joue le rôle de secrétaire du tribunal et tient un pallette de scribe à la main. |
A l'extrémité de la scène se trouve Osiris, encadré de ses soeurs Isis et Nephthys. |
Devant lui quatre génies, les divinités des vases canopes qui renferment les vicères momofiés des morts. |
Au dessus figurent les 42 juges qui représentent les 42 provinces d'Egypte. |
Le defunt énumère devant ces entités les fautes qu'il n'a pas commises. Une sorte de confession négative qui élimine par le verbe ses défaillances éventuelles. |
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